vendredi 6 avril 2007

Tavlast de tazmalt


Beaucoup de gens de la région de Tazmalt ignorent l'existence d'un site archéologique à quelques encablures de leurs portes, dans les environs de Tazmalt. Si vous les interrogez sur Thavlast, il vous répondrons que c'est la dénomination de la ferme appartenant à la famille Hamimi Arezki.
Cette appellation est dérivée du romain "Tablastensis" qui signifie « casernement ». L'archéologue français Jean Pierre Laporte voit la chose autrement. Notons que ce dernier a travaillé pour l'Agence Nationale d'Archéologie à Tizi Ouzou de 1969 à 1971. Il continue, d'ailleurs, et cela depuis une trentaine d'année, à étudier la région (wilaya de Tizi Ouzou, vallée de la Soummam, et plaine de Hamza).
D'après cet archéologue, Thavlast n'est pas l'emplacement de casernements romains mais d'une petite ville bérbero-romaine, ce qui selon lui est plus intéressant. Dans un écrit qu'il a adressé au jeune agriculteur Hamimi Moncef, lui qui a mis les activité de sa ferme sur le net, il dira : « tous les vestiges que vous pouvez découvrir et mettre autant que possible à l'abri seront d'autant plus intéressant que le site n'a jamais été étudié par les archéologues à ma connaissance. Moi même, je n' y ai passé que deux ou trois heures en 1971.
Une durée trop courte d'ailleurs, pour y trouver quoi que ce soit ». A noter que Jean Pierre Laporte a aussi travaillé sur Bougie l'antique Saldae. Il a publié plusieurs articles dont un sur l'aqueduc de Toudja dans la wilaya de Bejaia. Selon certaine références, Thavlast sont des ruines romaines situées sur un mamelon voisin de la ferme Bataille près de deux sources. Elles se situent sur la rive gauche de l'Oued Sahel, en face de l'ancien Bordj de Tazmalt.
L'une des deux source porte de « Thala el ksar » (la fontaine du palais). Un citoyen nous parlera de l'existence de pierres portant des écritures, d' écriteaux, de petites dalles , et autres poteries découverte lors du creusement d'un puit, il y a de cela quelques temps mais qui ont, depuis, disparus.
Tavlast est un site archéologique vierge. A nos autorités de lancer un appel à nos archéologues et autres anthropologues pour venir exhumer le passé d'une région.

tazmalt (article)

Tazmalt
Beaucoup de gens de la région de Tazmalt ignorent l’existence d’un site archéologique à quelques encablures de leurs portes, dans les environs de Tazmalt. Si vous les interrogez sur Thavlast, il vous répondrons que c’est la dénomination de la ferme appartenant à la famille Hamimi Arezki. Cette appellation est dérivée du romain "Tablastensis" qui signifie « casernement ».
L’archéologue français Jean Pierre Laporte voit la chose autrement. Notons que ce dernier a travaillé pour l’Agence Nationale d’Archéologie à Tizi Ouzou de 1969 à 1971. Il continue, d’ailleurs, et cela depuis une trentaine d’année, à étudier la région (wilaya de Tizi Ouzou, vallée de la Soummam, et plaine de Hamza).D’après cet archéologue, Thavlast n’est pas l’emplacement de casernements romains mais d’une petite ville bérbero-romaine, ce qui selon lui est plus intéressant.
Dans un écrit qu’il a adressé au jeune agriculteur Hamimi Moncef, lui qui a mis les activité de sa ferme sur le net, il dira : « tous les vestiges que vous pouvez découvrir et mettre autant que possible à l’abri seront d’autant plus intéressant que le site n’a jamais été étudié par les archéologues à ma connaissance. Moi même, je n’ y ai passé que deux ou trois heures en 1971. Une durée trop courte d’ailleurs, pour y trouver quoi que ce soit ».
A noter que Jean Pierre Laporte a aussi travaillé sur Bougie l’antique Saldae. Il a publié plusieurs articles dont un sur l’aqueduc de Toudja dans la wilaya de Bejaia.
Selon certaine références, Thavlast sont des ruines romaines situées sur un mamelon voisin de la ferme Bataille près de deux sources. Elles se situent sur la rive gauche de l’Oued Sahel, en face de l’ancien Bordj de Tazmalt. L’une des deux source porte de « Thala el ksar » (la fontaine du palais).
Un citoyen nous parlera de l’existence de pierres portant des écritures, d’ écriteaux, de petites dalles , et autres poteries découverte lors du creusement d’un puit, il y a de cela quelques temps mais qui ont, depuis, disparus.
Tavlast est un site archéologique vierge. A nos autorités de lancer un appel à nos archéologues et autres anthropologues pour venir exhumer le passé d’une région.

Tazmalt est une commune et daïra de la wilaya de Béjaïa en Kabylie (Algérie). La population est y estimée à environ 35 000 habitants.
Bâtie à environ 270 mètres d'altitude, la commune est située à 53 kilomètres au nord-est de Bouira, et à quelque 85 kilomètres au sud-ouest du chef lieu du département de Béjaia. Après Bouira, Tazmalt est la deuxième ville de la vallée kabyle nommée communément "Sahel-Djurdjura".
Son économie repose essentiellement sur l'agriculture, basée principalement sur l'oléiculture, où l'on recense d'innombrables oliveraies. Le nom originel est Tazerrajt, qui signifie localement l'olivier aux gros fruits.Pendant l'ére coloniale, le marché hébdomadaire (le jeudi), du douar Tazmalt, érigé à Larbaa Taqdimt, commune de Boudjellil, a été déplacé vers Tazerrajt. Ce marché a tout de meme concervé son nom referenciel "Tazmalt", désignant aujourd'hui, non seulement un marché à grandeur nationale mais aussi une des villes en pleine expansion dans la vallée de la Soummam.
L'industrie y est très peu développée, de par l'absence de zones d'activités, malgré sa situation géographique. En effet Tazmalt est au centre de la Kabylie et à seulement 170 kilomètres de la capitale du pays, Alger. Cependant son marché hebdomadaire, qui attire de nombreux algériens, participe grandement à l'acticité économique de la ville.
En dépit de l'existence d'une "maison de jeunes", Tazmalt possède une faible infrastructure culturel. La langue utilisé est essentiellement le kabyle. Adossée au massif du Djurdjura, sur le versant sud, la plupart des habitants de Tazmalt sont issus des villages de montagne, tels que Ait-Mlikec, Igawawen, Imceddalen, Iwaquren, Ait-Hamdoune-Ivehlal-Iqervuziyen, ou encore des massifs des Ait-Abbas. Il existe aussi une minorité arabophone, évaluée à 5% environ de la population totale, celle-ci provient principalement des régions arabophones des wilayas limitrophes, comme Bordj Bou Arréridj et M'sila. Cependant, parmi cette minorité, la plupart parle aussi couramment le kabyle.